La maltraitance est un phénomène difficile à définir. Selon le conseil de l’Europe, il s’agirait de « tout acte ou omission commis dans le cadre de la famille par un de ses membres, lequel porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique, ou à la liberté d’un autre membre de la famille ou qui compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière ». Le conseil de l’Europe y inclut également d’autres types de violences :
En France, le phénomène de maltraitance toucherait 600.000 personnes âgées, soit 5 % des plus de 65 ans et 15 % des plus de 75 ans. Selon les estimations, un cas sur six seulement serait actuellement repéré.
Beaucoup de facteurs semblent favoriser ces dérives. En effet, le personnel des maisons de retraite pointe du doigt le manque de personnel disponible, la médiocrité des salaires ainsi que des conditions de travail jugées exécrables. JEAN-CHARLES ESCRIBANO, auteur du livre On achève bien nos vieux témoigne dans un entretien accordé à France-Soir « Les pouvoirs publics ne financent que quatre professionnels pour dix résidants. Certains professionnels doivent réaliser 18 toilettes en trois heures chaque matin. Cela ne peut déboucher que sur des maltraitances. Pour les adultes dépendants, il faut dix professionnels pour dix résidants. »
Sans pour autant céder à la dérive sensationnaliste ni présenter de généralités infondées, le phénomène de maltraitance en maison de retraite doit être pris en compte. Resté longtemps tabou, le phénomène sort peu à peu de l’ombre grâce à l’intervention des pouvoirs publics.
C’est ainsi que des politiques de prévention ont été récemment instituées. A cet effet, le Comité de lutte et de vigilance contre la maltraitance, crée en 2002 à l'initiative du secrétariat d'Etat aux personnes âgées, tente de briser le silence pour lutter plus efficacement contre le phénomène.
D’autre part, un numéro d'appel national, le 39 77, a été mis en place pour recueillir les témoignages des personnes âgées victimes de maltraitance survenues dans le cadre familial, en maison de retraite ou autres établissements d’accueil...
Conscient des difficultés rencontrées par les familles liées à la rareté des places disponibles en maison de retraite, la cherté des couts, conjuguées à l’angoisse d’un potentiel risque de maltraitance, maison de retraite Toulouse a intégré en son sein une équipe de conseillères spécialistes de la question. Maison de retraite Toulouse vous recommande ainsi des établissements de confiance, tous visités, contrôlés et sélectionnés selon des critères très stricts.
Si vous désirez résider dans une maison de retraite à Toulouse ou sa région, n’hésitez pas à vous faire conseiller et aider gratuitement par notre organisme.